Effeuillage

Ça y est. Sabrina est de retour de vacances ... Sabrina : 60 90 60. La blonde fatale de l’hôpital. L’aide-soignante “bimbo” du service SSR. Carénée comme une rolls neuve et bien lustrée, bronzée juste ce qu’il faut, je viens de la croiser perchée sur ses escarpins roses fluos en strass qui rentrait dans le vestiaire. Jusqu’à aujourd’hui, je sentais qu’elle ne s'intéressait pas à moi. D’ailleurs moi je ne m'intéressais pas à elle ... Sabrina du haut de ses 24 ans, avec ses mensurations à la Brigitte Bardot et son QI proche de celui d’une huître aimait être assimilée à la petite “tombeuse” de l’hôpital. Sabrina en quelques mots c’est beau de l’extérieur mais il il n’y a rien a voir à l’intérieur à part un grand vide sidéral.

J’ai l’incroyable chance d’être du soir avec elle ... C’est surtout les kinés qui m’envient ... Enfin surtout le seul à qui elle n’a pas encore offert ses charmes ... Bref. Il est 16 heures. Déjà ... Comme le temps passe vite avec Sabrina ... On range l’office. On sue à grosses gouttes dans la chaleur suffocante de la pièce moite et étouffante en cette fin d’été caniculaire ... Dans la pénombre de la pièce, Sabrina s’assoit délicatement sur sa chaise, le haut de sa blouse légèrement dégraffé, le tout dans une pose lascive, le front perlant de sueur, le tout appuyé d’un regard fiévreux avec sa chevelure bouclée sauvagement rejetée en arrière ... On se croirait presque dans une scène suggestive des séries érotiques bling bling sur M6 ...

“Allez on se pose ! Je n’en peux plus. J’aurais bien pris encore une semaine de vacances ! Heureusement j’ai la piscine dans ma résidence ... Hier j’y ai passé la journée. Trop bien ! Bonjour les coups de soleil ... ! Je “kife” pas trop la crème solaire. Mate la trace de bretelle du maillot : c’est fou hein ??”

La voilà qui continue à dégrafer le haut de sa tenue ... et se retrouve en soutien gorge à l’office.

“Tu as vu ce coup de soleil ? Hein ? C’est dingue en une après midi comme j’ai pris ! J’ai même la trace du maillot ! Tiens : regarde !”

Elle descend une partie de son pantalon, laissant entrevoir son string rose fluo lui aussi.

- Oui en effet, ça c’est du coup de soleil ... On voit bien la trace du maillot dis donc ...

- C’est dingue ... en une journée, quand-même ! J’ai la peau qui bronze vite ... je sais.

- Oui ça c’est fou comme certaines personnes bronzent vite ...”

Cherchant un échappatoire à ce strip-tease sauvagement improvisée, je fus sauvé par le gong ou plutôt par la sonnerie aiguë de la sonnette de Madame Genet. Je remercie cette innocente grand-mère de m’avoir sauvé des griffes de cette streap teaseuse en blouse blanche. (Ah le fantasme de l’infirmière ... !). Je sautais sur l’occasion pour m’échapper de cette folle en plein délire exhibitionniste. Par chance personne n’était entré à l’office durant ce moment d’effeuillage ... Je n’osais imaginer ce que chacun aurait pu dire face à ce genre de situation surprenante et saugrenue. L’après midi fut calme. Je joua à “cache à cache” avec ma collègue Sabrina l’évitant autant que possible tout l’après midi de peur de la croiser en petite tenue ou pire : nue. Cette nymphomane excentrique en aurait peut-être été bien capable ...